Bouaaaaaaaaaaaaah

Se lever la tête dans le pâté, j'ai l'habitude.
Ca fait des semaines que je m'endors comme une merde et que je me réveille avec l'impression que j'ai pas dormi.
C'est pas la faute à Chachat que j'entends même pas faire de conneries et qui se fait virer de la chambre par O' à 6h du mat.
Juste que j'ai pas un sommeil reposant.

Alors fallait s'y attendre, avec les chaud/froid qu'on connait depuis 15 jours :

• gelées la semaine dernière,
• douceur cette semaine,
• pas de chauffage au boulot la semaine dernière
• un lundi saunesque au boulot (le chauffage ayant été à fond tout le week-end, il faisait une chaleur dans els locaux !!!) idem dans le RER surchauffé
• un mardi frigorifique (chauffage baissé le lundi soir, pompe tombée en panne,...)

Je me suis levée mercredi avec une barre "là" (entre les sourcils) et les 2 doliprane n'y ont rien fait.
Même pas pu écouter de la musique dans le bus et encore moins regarder un épisode de "Once & Again" sur l'Archos.
Je me concentrais pour pas vomir avec des nausées montantes et un hoquet toujours annonciateurs chez moi du fait que ça demande qu'à sortir...
C'est donc livide que je suis arrivée au boulot. Chancelante aussi.
Et le nez bouché (j'ai horreur d'avoir le nez bouché)...

Ma responsable a tout de suite vu que j'allais pas bien.
Elle m'a néanmoins demandé si j'avais de la fièvre, des courbatures, ... bref, des symptômes de grippe A.
Que nenni !

Vous imaginez bien que se concentrer pour pondre le journal interne fut impossible.
J'avais l'impression que mon lobe droit était en fusion, cherchant à sortir de mon crâne.
Un truc de fou...
Surtout qu'à tous ces maux, se sont ajoutés des désordres intestinaux tels que j'ai cru que j'avais une gastro (mais non).
Même pas la force de terminer mon mug de café.

Sommée d'appeler un médecin, j'ai réussi à en joindre un de disponible à 14h au bout de 10 appels (tous complets).
C'est grelottante et sous la pluie que j'ai été chez un médecin à 5 min à pieds du travail.
Pas de température, tension à 12.8, pas de nuque raide, ...
Puis il m'a posé des questions que peu de médecin m'ont posé : mes antécédants médicaux, si mes parents étaient malades, si mon boulot me plaisait... un vrai questionnaire de psy !

Au final, on a pu déterminer que c'était une migraine (vu que je suis une habituée de cet état le week-end... quoique ça fait une paie que j'en ai pas eu) virulente et que du fait de ma fatigue, j'étais sensible au changement des températures.
J'ai eu droit à des suppo pour traiter le mal de tête (vu que tous les autres trucs, Zomig et tout le toutim) me font vomir dans le minute qui suit l'ingestion et du spray nasal si ça passait pas dans l'heure.

J'ai même rajouté un mélange de fer, magnésium, vitamines, pour lutter contre ma fatigue.
Et j'ai gentillement refusé un arrêt de 3 jours parce que ça n'aurait pas résolu mon souci.

Bref, après une bonne nuit de près de 10h de sommeil, ma migraine est partie voir ailleurs si j'y étais et c'est ragaillardie que je me suis pointée au boulot.
Et si on me demande de récupérer ma demie-heure d'absence, je pète un scandale...