Le changement d'heure aura ma peau

Au départ j'étais plutôt optimiste.
Parce que si on avançait d'une heure, ça serait transparent pour les Tiboudoux et qu'ils feraient forcément la grasse mat'.

8h30 heure d'été, on va dire que c'est une mini grasse mat'.
Et ce, malgré un coucher plus tardif (on avait les voisins pour l'apéro et ils se sont gavés comme des oies jusqu'à 20h30).
A 10h, heure d'été toujours (donc 9h heure d'hiver), on était dehors, sur les mini moto prêts à aller chercher du pain pour le barbecue de midi.

Jamais un trajet de 15 minutes (habituellement) ne m'aura paru aussi long. En même temps on a mis 55 minutes à faire l'aller et le retour.
C'est que les Tiboudoux ont admiré le paysage. Alors que c'est le même que quand ils sont en poussette !

A midi heure d'été, on les fait manger (c'est que ça creuse de faire 55 minutes de mini moto) et à 13h, à la vue des cernes de PetitLion, on les couche.

C'était sans compter sur l'énergie insoupçonnée de PetitChat (mais où va-t-il puiser cette source d'énergie que même le moteur de Ferrari F1 nous envie ?!)
Et vas-y que je chante, que je rigole, que je saute sur le lit (oui on entend tout à travers le babyphone)
Et ce qui devait arriver, arriva... il réveilla PetitLion qui roupillait de fatigue (vu les traces de doudous qu'il avaient sur le visage, il s'est, sans nul doute, écroulé).
Je n'avais même pas fini de boire mon café...
Et hop les hurlements stridents de PetitLion (oui il est comme moi : s'il est réveillé brutalement, c'est la bérézina) qui nous font comprendre que pour la sieste, c'est foutu.

J'ai donc fait une croix sur ma propre sieste.
Et zoner dehors à surveiller d'un oeil les Tiboudoux dans le jardin n'a pas aidé à me remettre en forme.

A 18h, heure d'été, on les a mis au bain.
A 19h, ils avaient quasi fini de manger.
A 19h30, ils étaient au lit.
A 19h45, plus de son, plus d'image.

Par contre nous, notre dimanche n'était pas fini.
3 panières de linge à trier, plier, ranger.
La vaisselle à mettre en machine.
Les affaires à préparer pour le lundi.
Et voilà que je m'écroule à 22h30, heure d'été.

A 6h30, quand le réveil a sonné, pour mon cerveau, il n'était QUE 5h30 et ça, c'était pas possible.
Je me suis trainée jusqu'à la douche, en passant pas la case "ouvrir la porte au chat qui veut faire son pissou dehors" qui m'a fait l'effet d'une douche glacée.

Depuis je carbure à la caféine et je n'ai qu'une hâte : me coucher.