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CiDooN, maman double twins
30 décembre 2009

Virée à Madrid

La dernière fois que j'avais quitté le sol Français pour l'Espagne, je l'avais fait en voiture (pour acheter des paquets de clopes pour des collègues de taf, en me faisant une com dessus, faut pas déconner) avec une carte d'identité périmée...
La dernière fois que j'avais pris l'avion, c'était en 2001. C'est dire que ça datait.

Et quand on vit avec quelqu'un qui est terrifié par ce moyen de transport, c'est pas facile.
Encore moins la veille du voyage où les angoisses remontent au point qu'il vous communique sa trouille irraisonnée.
C'est sous une pluie battante qu'on est arrivé à Orly où nous avons patienté 1h30 l'horaire de l'embarquement avec nos bagages à main.

Et voilà t'y pas que je fais sonner le bazarre de portique.
Juste après le couac du mec qui voulait faire sauter un avion, je vous raconte pas à quelle vitesse une femme est arrivée pour me fouiller. Oui j'avais oublié d'ôter ma bague... désolée, désolée... j'avais pourtant pensé à enlever mes pompes... désolée, désolée.
Et pour alourdir mon cas, on me demande d'ouvrir mon sac à main où, ô scandale, j'ai un flacon de liquide hydroalcoolique et mon bagage parce que j'ai des pains de glace pour transporter au frais des trucs.
Le mec m'explique que je peux garder mon flacon car il ne fais que 75 ml, mais qu'à 100 ml, il me l'aurait confisquer. Et après on nous fait tout un foin sur le lavage de mains dans les transports en communs pour luttercontre la grippe A hein ?! Super...
Quant aux pains de glace, OK, même si j'ai dû ouvrir la poche isotherme par sécurité.

Nous décolons à l'heure.
Je suis comme une gamine près du hublot pour voir la terre s'éloigner.
A côté de moi, O' qui me serre la main jusqu'à me la rendre blanche.
Vol sans encombre jusqu'à l'aterrissage.
On est près à atterir, avec volets sortis et tout et tout, je peux voir les fissures sur le tarmac quand le pilote redonne un grand coup de réacteur.
Je suis tassée au fond de mon fauteuil, le coeur au bord des lèvres dû à la remontée fulgurante de l'avion, O' qui blémit et qui est sur le point de mes casser les doigts.
Impossible de savoir le pourquoi du comment. Et quand le pilote s'exprime en espagnol, langue dont je n'ai jamais appris un traitre mot, l'angoisse commence à m'envahir.
Je comprendrais juste "trafic" dans son explication en anglais.
Personne n'a l'air paniqué autour de moi et le voisin de O' se marre rien qu'en nous voyant alarmé.

Et nous découvrons alors un Madrid inconnu.
Un métro clair, propre et quasi vide. Limite la ligne 14 à Paris, mais sans les gens.
En 20min nous sommes dans Madrid même où les rues sont larges, où les bâtiments font 4 étages maximum.

Les voitures nous laissent même passer sur les passages piétons !!!
Je veux vivre là !!!!

On découvre notre hôtel situé à 500m du métro
Photo0205

A l'accueil, pas de personne parlant français (bouhouhouh), mais O' se débrouille en anglais et moi je m'exprime en langage des signes (sic !) : index et majeur gigotant paralèlement vers la porte pour signifier "partir"... (oui oui moquez-vous)
On découvre alors notre chambre...
Photo0202

Avec la terrasse qui fait tout le tour
Photo0203
Dommage qu'il pleuve... et que le voyage m'ait retourné de telle manière que mon estomac se remettra dans le bon sens après 3 vomitos (dont un que j'ai dû faire illico dans une poubelle, carrément)

C'est sous un Madrid ensoleillé qu'on se réveillera
Photo0206

Au bout d'une heure de marche, on découvre le stade du Real
Photo0208

On ira faire les boutiques dans un centre commercial ressemblant au Printemps chez nous... que des marques de luxe.
C'est super cher !

La virée passe très vite.
L'avion du retour nous attend déjà.
On imprime nos cartes d'embarquement sur les bornes express et on découvre que nous ne serons pas l'un à côté de l'autre.
C'est quoi ce bordel ???

Au portique de sécurité je pense à ôter ma bague mais on me refait le même cirque pour mes bagages.
En plus les pains de glace ont fondu... donc voilà t'y pas que la madame espagnole m'interdit de les remettre dans mon sac puisque c'est des récipients contenant du liquide.
Font chier...
Alors je leur laisse parce que bon, je compte pas me faire interdire de vol pour deux pains de glace.

Nous attendons notre avion dans la zone d'embarquement, la file d'attente se forme, nous voyons l'avion se mettre en place... et l'embarquement ne se fait toujours pas à 20 min de l'heure prévue du décollage.
Aucun renseignement ne fusera jusqu'à ce que l'heure de décollage soit passée et que l'embarquement n'ait toujours pas lieu.
Le staff n'a pas conner son feu vert pour cela.
Que comprendre ?
L'angoisse d'O' déteind sur moi... je me rend limite malade.

Quand nous embarquons enfin et que je réalise que je ne serai pas à ses côtés, je me mets à trembler et voilà que O' parlemente avec ma voisine pour qu'elle accepte d'échanger sa place et j'en ai que cure à faire des gens qui attendent derrière...
On décolera avec près d'une heure de retard, réacteurs à fond les ballons puisque le pilote nous signalera en approche de Paris à peine 80min après le décollage.
Atterrissage en douceur cette fois...
Allélouia !

En tout cas c'est chachat qui était content de nous revoir, parce que même si Belle-Maman est venue chaque jour pour lui donner sa ration de croquettes et sa dose de câlins quotidienne, on lui a tellement manqué qu'il est venu dans mes bras pour s'endormir contre moi dans le canapé, chose qu'il ne fait plus depuis qu'il a eu 4 mois...
301220092417

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Commentaires
C
Bonne idée la virée à deux au moment des fêtes, j'aurais bien aimé aussi !
CiDooN, maman double twins
  • La vie quotidienne d'une maman de 2 paires de jumeaux de (presque) 6 ans et 2 ans et demi. Jongler entre le travail, les activités périsco, la nounou des petits et l'école des grands est devenue une seconde nature. Mes coups de cœur, mes coups de mou.
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